Les règles douloureuses, également appelée dysménorrhée, toucheraient entre 40% et 90% des femmes selon différentes études. La dysménorrhée est donc un terme médical renvoyant aux douleurs abdominopelviennes précédant et accompagnant les règles. Les douleurs sont les plus intenses lorsque le flux est le plus abondant. Toutefois, ces douleurs peuvent être également ressenties après la fin des règles.
Les douleurs menstruelles sont en général ressenties dans le bas du ventre mais peuvent s’étendre jusqu’au dos et aux cuisses. Elles sont également propres à chaque femme. Certaines femmes peuvent juste ressentir une gêne, d'autres des douleurs intenses à modérées, jusqu’à des crampes et spasmes dans le bas du ventre.
Les douleurs de règles sont la première cause d’absentéisme scolaire et professionnel chez les femmes. (d’après l’Assurance maladie ameli).
Il existe deux types de règles douloureuses. La dysménorrhée primaire survient à l'adolescence, entre 15 et 19 ans. Elle est donc fréquente chez les adolescentes et bénigne bien que pouvant être très désagréable et handicapante. Entre 50% et 70% des jeunes femmes auraient des règles douloureuses de manières permanente ou occasionnelle (d’après l’Assurance maladie ameli).
Il s’agit donc d’un phénomène tout à fait naturel lié à un excès de sécrétion de prostaglandines par l’endomètre au moment des règles. Les prostaglandines sont des molécules provoquant des contractions utérines et facilitant l’évacuation du surplus de muqueuse utérine. Cet excès est à l’origine d’une contraction plus violente de l’utérus, ce qui provoque les douleurs de règles.
La dysménorrhée primaire peut être favorisée par une arrivée précoce des règles, des cas de dysménorrhée présents dans la famille, le fait de ne pas avoir eu de grossesse ou encore le fait de fumer. Si ces douleurs s’aggravent, elles peuvent être le signe d’une cause plus profonde comme :